J’ai récemment eu la chance et le privilège de passer une période de 24 heures dans la compagnie de plusieurs personnes assez extraordinaires, et le tout s’est passé à St-Georges-de-Beauce.

Mais avant de vous raconter ma visite, je dois reculer dans le temps. En octobre 2014, durant une formation de la Business Families Foundation à Montréal, j’ai rencontré Jessica Grenier, de l’École d‘Entrepreneurship de Beauce (EEB), qui est devenue une amie.

À l’époque, je ne connaissais rien de l’EEB, mais je suis maintenant prêt à louanger cette merveilleuse institution pour son originalité et son audace, en plus de ses programmes uniques.

Vous pouvez visiter leur site web pour toute l’information sur ce qu’ils offrent, et moi je vais me concentrer sur mes fameuses 24 heures les 14 et 15 juin derniers.

Le plus récent programme de l’EEB s’intitule “Triomphe”, où les clients ciblés sont des entrepreneurs qui ont eu du succès en bâtissant ou en grandissant leur entreprise, mais qui sont maintenant prêts à passer à autre chose, et à passer le flambeau à la prochaine génération.

Quand je dis “plus récent programme”, en réalité ce que j’ai appris c’est qu’ils étaient en train de finir leur première “mini-cohorte” de 7 entrepreneurs et leurs conjoints lors de ma visite, et que la version complète de Triomphe sera lancée en 2016.

Jessica est responsable du programme, et elle m’avait contacté quelques semaines avant la troisième et dernière session de 3 jours de ce premier groupe à vivre l’expérience de Triomphe signé EEB.

Elle m’a confié qu’elle avait eu “un feeling” que si elle m’invitait à prendre part à quelques-unes des activités du début de ce troisième séjour à l’EEB de ce premier cohorte, ce sera un Win-Win-Win pour l’école, les participants, et moi. Je ne peux pas parler pour les autres, mais pour moi, je peux vous dire que j’en suis sorti gagnant.

L’expérience que chaque entrepreur vit, quand vient le temps de planifier sa sortie de son entreprise, est unique à lui-même, mais ceci ne veut pas dire qu’il ne peut pas bénéficier d’un groupe de pairs avec qui il pourra vivre la planification et les premiers pas de cette expérience.

Ceci résume assez bien la raison-d’être de Triomphe. Chaque programme de l’EEB fonctionne selon la formule de cohortes de participants, qui passent à travers plusieurs étapes tous ensemble, mais j’imagine que les liens formés entre ceux et celles de Triomphe seront parmi les plus puissants et profonds.

Pour débuter le dimanche après-midi, il y avait une scéance de “réchauffement” avec un accompagnateur-coach expérimenté, suivi par une session de “L’athlète sur le podium”, où quelques participants partagent un défi auquel ils font face actuellement, et les autres leur offrent leurs suggestions et points de vue.

J’ai eu la chance de passer, moi aussi, où j’ai raconté mon histoire personnelle et j’ai répondu à quelques questions des particpants.

Lors de la soirée, durant le souper, les entrepreneurs et conjointes ont chacun fait une présentation de 10 minutes au groupe, et il semble que le devoir de préparer ce discours avait causé du stress à certains d’entre eux au courant des semaines précédentes. Mais c’était tellement émouvant comme spectacle!

Lundi matin, c’était au tour d’une invitée spéciale, la conjointe d’un entrepreneur très connu, à venir nous conter son histoire, avec ces hauts et ces bas. Encore émouvant et révélateur pour tous.

À tout celà s’ajoutait une scéance sur les génogrammes, donnée par Jessica elle-même, en utilisant sa propre famille.

Le partage de tous ces éléments personnels est au coeur du succès de ces interventions. Les participants vivent tous leur propre version de la vie entrepreneuriale, mais ils s’inspirent les uns des autres.

J’ai eu la chance de partager mes perspectives sur le Modèle des 3 Cercles, et j’ai donné une copie de mon livre “Changer votre vision de l’entreprise familiale” à chacun des participants.

Je devais quitter après dîner, et laisser ma place à Placide Poulin, qui était arrivé pour partager ses perspectives pour le bénéfice de tous.

Je n’étais présent que pour 24 heures, et je suis sorti avec beaucoup d’idées et d’histoires. Pour les participants, il leur restait encore une journée et demie. Je ne doute pas qu’ils étaient tous épuisés, mais motivés, en partant mardi soir!