Aujourd’hui j’ai décidé de faire quelque chose de nouveau avec mon blogue.  Après avoir écrit une trentaine de blogues en anglais,  je vous propose celui-ci en français.

Quand nous avons lancé notre entreprise il y a un peu plus d’un an, nous avions plusieurs décisions à prendre concernant nos communications marketing,  dont celle de la langue utilisée.

On ne se cachera pas le fait que Tom et moi sommes des “anglophones”, mais c’est un mot que je trouve assez négatif dans le contexte actuel au Québec.  Comme la plupart des professionnels qui oeuvrent au Québec, nous sommes tous deux assez bilingues.

Notre langue de communication entre nous est l’anglais, mais à tous les jours nous échangeons dans les deux langues, et je trouve cela normale.

Pour notre site web, étant donné que nous sommes plus à l’aise en anglais, nous l’avons conçu en anglais, et nous avons payé pour le faire traduire en français par des professionnels.  Si nous aurions décidé de le faire en français ou de le traduire nous-memes, le résultat aura été moins élégant.

Et quand est venu le temps de partir le blogue, je me suis lancer dedans en anglais pour commencer. Dès la journée que j’ai mis mon premier blogue sur le site web, je me suis demandé si la traduction de chaque blogue serait une bonne idée.

Les réflections à ce sujet n’étaient pas si simples que certains le croiraient. Voici quelques-uns:

Y-a-t-il un client potentiel pour nos services que déciderait de ne pas nous engager parce que j’écrit mes blogues uniquement en anglais?
Est-ce que je devrais prendre la peine de faire traduire chaque blogue en français?
Est-ce que je pourrais simplement passer le texte de chaque blogue dans un programme de traduction gratuit sur le web?
Est-ce que c’est “légale” au Québec de faire un blogue sur un site bilingue où la plupart des textes sont écrits en anglais seulement?

Nous avons opté pour la solution qui nous semblait la plus simple. Je continuerais d’écrire en anglais. Avec le temps, nous verrions si des changements seraient bénéfiques ou nécéssaires.

Nous voici déjà plusieurs mois plus tard, et la question me dérange encore. Je crois que j’y pense un peu trop, mais c’est dans ma nature de me soucier des ce genre de question.

Personnellement, je ne sais pas pourquoi il existe encore des commissions scolaires anglophone et francophones au Québec. Tous les enfants devraient apprendre les deux langues, et au Québec plus d’emphase devrait se mettre sur le français.

Je suis né en 1964, donc je commençais l’école durant le temps de a crise de la FLQ. Mes parents, immigrants allemands qui avaient appris l’anglais en arrivant à Montréal dans les années 1950, avaient décidé que leur fils devrait s’inscrire à l’école française (mes deux grandes soeurs ayants déjà commencé l’école dans le système anglais).

En septembre 1970 j’étais le seul enfant anglophone inscrit à l’École Ste-Odile à Cartierville. J’ai commencé la première année avec un vocabulaire de zéro mots.  C’était une des meilleures décisions qu’auraient pu prendre mes parents.

Tout cela pour dire que je suis capable d’écrire des blogues en français.

Et quand j’ai mentionné des blogues français à ma fille, qui est en 6ième année à l’école et qui reçoit de très bonnes notes sur son bulletin en français (comme dans toutes les matières, d’ailleurs), elle s’est tout de suite offerte pour faire une révision de mes textes avant que je les mette en ligne.

J’espère que je n’aurai pas trop de corrections à faire…

À la prochaine, probablement en anglais, mais éventuellement encore en français aussi.

Steve Legler “gets” business families.
 
He understands the issues that families face, as well as how each family member sees things from their own viewpoint.
 
He specializes in helping business families navigate the difficult areas where the family and the business overlap, by listening to each person’s concerns and ideas.  He then helps the family work together to bridge gaps by building common goals, based on their shared values and vision.
 
His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
He prides himself on his ability to help families create the harmony they need to support the legacy they want. To learn how, start by signing up for his monthly newsletter and weekly blogs here.