Depuis que mon père est décedé en 2008, chaque fête des pères soulève une variété d’émotions pour moi.

D’une part, je suis très reconnaissant des sacrifices que mon père avait fait, et ce, presque tout au long de sa vie, pour sa famille. D’une autre part, ma réflection devient difficile, puisque je suis tenté de me comparer à lui.

Et de là, le titre que j’ai donné à ce blogue, un jeu de mots, sur “père”, versus “paire”.

Ceux qui ont des enfants sont presque tous d’accord que tout change le moment qu’on devient parent, il n’y a pas trop d’exceptions là-dessus.

Et parmi les hommes que je connais qui ont perdu leur père, une grande partie comprennent la pertinence de l’expression: “C’est quand ton père meurt que tu deviens vraiment un homme”.

La fête des pères, pour moi, en tant que parent, est quand même assez spéciale. Mes deux enfants sont forcés à admettre que je suis un papa plus ou moins “adéquat” pour eux. Lors de leur passage au primaire, ils revenaient de l’ecole avec des cartes et des cadeaux fabriqués à l’école avec amour.

J’adore leur conter des histoires des fêtes des pères de ma jeunesse, où mes soeurs et moi avions essayé de confondre notre père avec des cadeaux bizarres.

Mon père était un homme sérieux, et pendant qu’il était en affaires, cela lui servait bien. À sa retraite, il était devenu un peu plus facile à approcher, surtout avec l’arrivée de ses petits-enfants.

Mais revenons au jeu de mots, pères, et paires. Pour mon papa, il n’avait pas beaucoup de paires dans sa vie. C’était lui le “boss”, au bureau, et chez nous.

Éventuellement, en vieillissant, il avait accepté qu’il n’était plus celui qui devait, ni qui pouvait, controller toutes les aspects et décisions dans sa vie. Presque tout d’un coup, il avait abdiqué son rôle de patron, pour accepter les décisions de ses enfants. Malheureusement, il était déjà rentré à l’hôpital pour la dernière fois quand ça c’est passé.

Durant les années où nous travaillions ensemble dans notre “family office”, même vers la fin quand je prenais la plupart des décisions, souvent sans lui en parler d’avance, c’était toujours clair que c’était lui le père ET le boss, et que j’étais le fils, ET l’employé.

Je ne sais pas si c’est parce que nous vivons dans un ère plus moderne, ou si c’est simplement mon style d’être parent, mais je ne préconise pas cette façon de faire.

Pour ma part, j’ai hâte que mes enfants deviennent mes paires. Ils n’y sont pas rendus encore, et ils ont encore bien des choses à apprendre, et ceci de leurs deux parents, en plus de l’école.

Dans certains domaines, notamment tout ce qui entoure les ordinateurs et la technologie, ils ont déjà une longueur d’avance sur nous, sans surprise. Dans d’autres, ils nous approchent à grand pas.

Mais personnellement, je prend beaucoup de fiérté en leur faisant confiance pour toutes les questions qui concernent leurs décisions personnelles, en leurs offrant mes conseils, mais sans leur dire quoi faire.

Je n’ai aucune ambition de controller mes enfants, et je veux qu’ils deviennent mes paires assez rapidement.

J’aimerais co-exister avec eux dans une ambiance de collaboration et d’entre-aide, pendant encore des dizaines d’années.

Je crois que cette attitude pourrait également être bénéfique pour d’autres familles. Les familles où le père contrôle tout, jusqu’à sa mort, sont chose du passée, n’est-ce pas?

Je vous laisserai réfléchir là-dessus.

Steve Legler “gets” business families.
 
He understands the issues that families face, as well as how each family member sees things from their own viewpoint.
 
He specializes in helping business families navigate the difficult areas where the family and the business overlap, by listening to each person’s concerns and ideas.  He then helps the family work together to bridge gaps by building common goals, based on their shared values and vision.
 
His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
He prides himself on his ability to help families create the harmony they need to support the legacy they want. To learn how, start by signing up for his monthly newsletter and weekly blogs here.

Je deviens parfois frustré par le temps nécessaire pour accomplir certaines tâches, et je crois que la plupart des gens ressentent souvent le même sentiment. Il me semble que nous sous-estimons presque toujours le nombre de semaines ou de mois qu’un projet prendra, et la fréquence avec laquelle nous terminons les choses à temps (ou même en avance!) est effectivement très basse.

Des exemples? Commençons avec la création d’un site web. J’ai déjà deux sites web, mais je ne les aime pas beaucoup, puisqu’ils ont été conçus il y a un certain temps, et ils ne répondent plus à mes besoins. Il y a plusieurs mois, j’avais donné un contrat à une compagnie pour développer mon nouveau site, mais je l’attends toujours.

Mais je ne peux pas blâmer la compagnie, parce que depuis l’octroi du contrat, j’ai changé les spécifications, ce qui a fallu des semaines de retard pendant que je redéfinissais ce que je voulais. Je sais que le résultat sera beaucoup meilleur, mais le fait de vivre avec les retards est assez frustrant quand même.

La leçon ici, c’est que pour avoir quelque chose qui a de l’allure, il faut être patient, parce que la bonne qualité, ça prend du temps.

Pour mon deuxième exemple, je veux discuter de conditionnement physique. Aujourd’hui, je viens de compléter une course de 5 KM pour la première fois. Je me suis inscrit pour la course vers la fin du mois de février, et je croyais à l’époque qu’avec deux mois de préparations, je serais en mesure de courir la majorité de la course, parce que je ne voulais pas simplement marcher le 5 KM.

En réalité, avec le niveau de conditionnement que j’avais au début, il y aurait fallu quelques mois additionnels. De plus, pendant les 3 dernières semaines, je ne me suis même pas entrainé une fois à cause d’une blessure à mon genou. La blessure était le résultat du programme d’entrainement trop progressif que je m’étais fait, parce que je n’avais pas prévu assez de temps de préparation. Plus de temps aurait été bénéfique.

Je pourrais aussi parler de mon livre qui devrait sortir dans les prochains mois. Je croyais avoir complété l’écriture du texte avec assez de temps pour que la production se termine avant ma date limite, (je me suis imposé un “deadline” de mon 50ième anniversaire, au mois d’août) mais les réponses que je commence à recevoir de la compagnie qui fera la publication me laissent avec des doutes.

Mais mon but dans ce blogue est de parler d’entreprises familiales, n’est-ce pas? Bon, alors, quand vient le temps de planifier et d’executer des transitions dans les familles en affaires, est-ce que vous pensez qu’elles se laissent trop de temps, juste assez de temps, ou pas assez de temps?

Dans les exemples que j’ai cités, je parlais de semaines et de mois. Mais quand on essaye de préparer une nouvelle génération pour son avenir dans la gestion d’une entreprise, c’est plutôt en années ou même en décennies qu’on devrait penser.

Et en plus du transfert de la gestion de l’entreprise, il y a aussi le transfert des actions de la compagnie. Avec tout cela, il faut penser en termes de gestion de la famille, pas simplement de la business.

Du point de vue de la complexité, on ne parle pas nécessairement de projet comme la construction du CHUM ou du nouveau Pont Champlain, mais si on doit se faire un échéancier, le nombre d’années devient comparable.

Quand il s’agit de décisions importantes, et de changements qui affectent beaucoup de gens, et surtout des gens que nous aimons, il est quasiment impossible de prendre trop de temps pour être sûr de notre coup.

Malheureusement, les familles attendent souvent trop longtemps pour commencer ces transferts importants. J’essaye de vous convaincre autrement, et j’espère que vous saisissez le message.

Steve Legler “gets” business families.
 
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He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
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Je crois que la plupart des gens qui mènent des entreprises familiales veulent laisser un héritage à leurs enfants et petits-enfants. Mais je crois aussi que la plupart de ceux-ci ne comprennent pas assez bien l’importance que l’harmonie familiale jouera dans le succès du transfert de cet héritage.

Quand je regarde le mot “héritage” dans mon Petit Larousse, je trouve, juste en dessous d’un petit dessin d’un hérisson: “1. Ensemble des biens acquis ou transmis par voie de succession. 2. Ce que l’on tient de ses parents, des générations précédentes.”

Je suis présentement en train d’écrire mon premier livre sur le sujet des familles en affaires, et j’arrive vers la fin. En même temps, je travaille aussi sur mon nouveau site web, pour clarifier mon offre comme conseiller pour ces familles. Avec toutes les pensées qui me passent par la tête sur ces sujet dernièrement, cette semaine j’ai vécu ce qu’on appelle en anglais un “A-Ha Moment”, où, tout d’un coup, je venais de réaliser quelque chose pour la première fois.

Dans mon livre, je passe beaucoup de temps sur l’importance de la communication dans une famille, sur les conversations qui sont parfois difficiles, mais qui sont absolument nécessaires pour que chaque personne dans la famille se sent incluse dans ce qui se passe.

Dans le dévelopement de mon site web, ma conseillière m’a forcé à travailler sur mes valeurs personnelles, afin que je démontre bien qui je suis, et ce que je trouve le plus important pour que mes clients potentiels comprennent ma personalité, et peuvent comprendre comment je travaillerai avec eux.

Sur la question de ce que les familles cherchent, le mot “héritage” revenait souvent. Je suis convaincu que la grande majorité des gens dans la génération senior dans une famille en affaires veulent laisser un bel héritage à leurs successeurs.

Sur la question de ce que j’offre à ces familles, et des besoins et lacunes parmi ces familles, je revenait souvent sur le mot “harmonie”. Je suis également convaincu que dans une grande partie de ces familles, le niveau d’harmonie parmi les gens n’est pas assez élevé pour supporter l’héritage à long terme.

Voilà, mon “A-Ha”. Pour avoir un héritage qui durera, il est absolument nécessaire que l’harmonie familiale soit assez forte pour supporter l‘héritage.

J’adore les analogies, et j’essaye de trouver quelque chose qu’on peut visualiser pour mieux expliquer mon point. Jusqu’à date, la meilleure que j’ai trouvée est celle d’une tente de camping.

Quand on traverse un parc de camping, on voit beaucoup de tentes, mais ce qu’on voit est seulement le tissu des tentes. Ce qu’on voit, le tissu, l’extérieur, pour moi, c’est comme l’héritage.

Mais imaginez pour un moment comment le parc paraîtrait si quelqu’un enlevait les supports intérieurs qui font que les tentes se tiennent debout. Ou si on enlevait les ancrages qui sont très pratiques quand le vent se met à souffler.

Le système de support, les tiges de métal ou en fibre de verre que nous devons assembler et connecter, est essentiel au bon fonctionnement de la tente. Les ancrages sont aussi quelque chose qu’on ne devrait pas oublier.

Pour moi, tout ces éléments sont comme l’harmonie familiale.

Si on ne prend pas le temps, et si on ne fait pas l’effort de bien monter le système de support, la tente ne servira pas à grand chose.

Ceux qui se concentrent sur la grosseur de leur héritage, et qui négligent l’harmonie dans leur famille, risquent d’avoir des résultats décevants. Si vous ne faites pas les efforts requis sur le côté familial, les biens et l’argent que vous avez accummulés risquent de s’éparpiller assez rapidement après votre décès.

Votre héritage dépandrera sur le support que votre harmonie familiale pourra offrir comme appui.

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Les gens parlent de l’argent et y pensent souvent. C’est normal puisque c’est perçu comme la source de bien des problèmes, et surtout de leurs solutions. Mais souvent ça serait préférable de regarder plus loin, et on verra que ce n’est pas juste l’argent qui est en cause.

Quelques exemples pour illustrer: Les premières fois que je faisais du bénévolat dans une banque alimentaire, je voulais souvent plonger ma main dans ma poche pour sortir un $1 ou un $2 pour dépanner quelqu’un, mais il a fallu que je me retienne. Les clients sont obligés de débourser $1 par adulte pour avoir droit à leur boîte de nourriture. Les règles sont là pour de bonnes raisons et en intervenant comme tel, j’aurais pu nuire à celles-ci. La première fois que la directrice m’a vu sortir mon portefeuille, le regard qu’elle m’a donné me l’a tout de suite expliqué.

J’ai une soeur qui travaille dans le système de la santé et ma conjointe travaille avec des OSBL. Elles sont tous les deux témoins de manques de budgets, et ce sur une base quotidienne. Mais les deux sont aussi d’accord que ce n’est pas l’argent qui manque le plus. C’est toujours facile de dire qu’avec plus d’argent, tout irait mieux, mais ce n’est pas toujours la vérité. De meilleures structures, de la gouvernance, de l’organisation, un coup de pouce dans la bonne direction, ce sont tous des façons pour améliorer les choses sans ajouter plus d’argent.

Prenons maintenant l’un de mes sujets préférés, l’héritage que nous voulons laisser à nos enfants et petit-enfants. Est-ce que c’est simplement de l’argent qu’on voudrait leur laisser? Est-ce que c’est juste de l’argent qu’ils veulent recevoir? J’espère que ça ne sera pas le cas pour moi et mes enfants.

Quand je dis que ce n’est pas juste de l’argent, vous pourrez croire que j’oublie d’autres actifs tangibles qui ont une valeur monétaire, comme des bijoux, de l’art, l’immobilier, mais ce n’est même pas ça mon point. Je parle ici, par contre, d’intangibles.

J’espère ne pas avoir perdu trop de monde. J’espère que vous n’allez pas tous penser que je parle de l’amour. Mais oui, l’amour en fait partie; peut-être une très grande partie. J’aime mes enfants, vous aimez vos enfants, nous le savons tous. Mais comme parents, comment est-ce que cet amour se manifeste chez nos enfants?

Une lacune que je vois trop souvent chez les parents, c’est qu’ils ne prennent pas le temps d’éduquer leurs enfants sur ce qui est important dans la vie. Je parle des valeurs de la famille, d’où ils viennent, où ils sont, et où ils s’en vont. Nous sommes très loin de parler d’argent, n’est-ce pas?

Mais dans les familles dynastiques que nous connaissons tous, avez-vous déjà pensé ce qu’ils ont tous en commun? Ils ont tous eu la chance de partir du bon pied, souvent grâce à un entrepreneur dans leur arbre généologique, mais quels sont les atouts qui leur ont ménés où ils sont, plusieurs générations plus tard?

Ils se sont tous organisés pour comprendre ce qui est important dans leur famille avec les responsabilités, les structures, la vision familiale à long terme, et l’esprit de rester en famille, en sachant d’où ils viennent et où il sent vont, en famille.

Je crois que comme parents, nous devons ces leçons à nos enfants, pour qu’ils puissent ensuite les transmettre à leurs enfants. Parce que si c’est “juste l’argent” qu’on leur laisse, bien, ça risque de durer moins longtemps, et on risque d’avoir raté un peu notre coup.

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Nous connaissons tous des gens qui ont commencé leurs projets un peu trop tard dans la vie. J’ose même suggérer que nous avons tous attendu un peu trop longtemps avant de démarrer quelques-uns de nos propres projets personnels.

Que ce soit épargner de l’argent pour sa retraite, arrêter de fumer, décider de se remettre en forme, ou de planifier la succession de son entreprise familiale, c’est presque jamais trop tard pour commencer.

De l’autre côté de la médaille, il y a la question opposée, est-ce qu’on peut commencer trop tôt? Ça, selon moi, c’est encore plus rare.

Prenons l’exemple des gens qui se pensent trop vieux pour apprendre à utiliser un ordinateur. Je connais personnellement deux octagénaires qui illustrent les deux extrêmes possibles. “Marc” est rendu un expert, qui fait des recherches sur sa région natale, communique avec sa parenté de l’autre côté de l’Atlantique, et il est devenu le lien entre sa famille canadienne et ceux qui demeurent encore en Europe. Il a 86 ans et il demeure dans le même bungalow depuis une cinquantaine d’années.

“Robert”, de son côté, a toujours crû qu’il était trop tard pour lui pour apprendre “à jouer avec ça”. Malgré le fait qu’il est plus jeune que Marc, et qu’il aurait eu plus de budget pour s’équiper et de se faire enseigner comment faire, il n’a jamais embarqué. Impossible pour ses enfants et ses petits-enfants de communiquer avec lui par courriel ou par Skype. Il ne sait pas ce qu’il manque, mais avec la technologie d’aujourd’hui, ça serait toujours une possibilité, s’il décidait qu’il voulait le faire.

Allons voir un exemple opposé, chez les jeunes. Sauvez son argent pour l’avenir, ou même pour la retraite, ça ne semble pas être fait par tout le monde. Certaines personnes embarquent parce qu’ils comprennent qu’en débutant tôt, c’est beaucoup plus facile d’avoir les résultats espérés à long terme. D’autres n’ont pas ce réflexe, et ils vont payer le prix plus tard, litérallement.

Le sujet qui me tient le plus à coeur se trouve entre les deux extêmes, dans les entreprises familiales. Le ou les membres de la première génération (G1) ont souvent de la difficulté à intégrer ceux de la génération qui suit (G2), que ce soit du point de vue de la gestion de la compagnie, ou encore plus, quand on parle de devenir actionnaires.

Ceux qui me connaissent vont déjà me voir venir, mais je vais tout de suite monter sur mon cheval de bataille préféré, la communication.

Si j’ai un secret à partager avec vous, c’est que ce n’est jamais trop tôt pour commencer à bien communiquer avec l’autre génération, et en même temps, ce n’est jamais trop tard non plus!

Je connais une famille où la communication n’a jamais été leur point fort. Le père est maintenant moins stable mentalement qu’il l’était, et les enfants agissent souvent comme si c’était trop tard pour communiquer sur les sujets importants. J’essaye de les convaincre qu’ils ont tort.

De mon côté, mes enfants sont des ados, et il n’y a presque pas de sujet interdit chez nous. Nous écoutons souvent des émissions de télé qui sont destinées aux adultes, mais nous le faisons ensemble, et leurs questions sont toujours les bienvenues. Et c’est souvent moi qui leur pose des questions pour être certain qu’ils ont bien compris. Et je parle évidemment pas seulement du fait d’avoir compris les jokes ou les histoires, mais aussi les questions de moralité (“Right” vs. “Wrong”).

Au bout de la ligne, si ça vaut la peine de le faire, ce n’est jamais trop tôt, ni trop tard.

Et je crois que la communication est parmie les sujets qui sont les plus importants, et donc ce n’est jamais trop tôt, ni trop tard, de commencer à bien communiquer.

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Depuis la fin janvier de cette année, je me suis lancé dans le domaine des entreprises familiales, en suivant un cours qui s’appelle le “Family Enterprise Advisor Program”.

Si vous lisez le Globe and Mail, vous avez peut-être vu l’annonce d’une pleine page qui a passé le 18 octobre, avec les noms et les photos des finissants des programmes de Toronto et de Vancouver.

Mais ce qui est drôle dans tout ça, c’est que le programme n’était pas encore terminé, puisque j’étais de retour à Toronto pour notre présentation finale le 1er novembre.

Certains membres de mon équipe de projet ont reçu des commentaires de proches, qui les ont félicité pour avoir fini, mais pendant ce temps, on continuait notre travail.

Mais ça finit quand? Bien, le programme vient de se terminé, et nous sommes enfin gradué. Mais ça ne sera pas encore fini non plus. Oui, nous aurons terminé le programme comme tel. Mais pour avoir la désignation “FEA”, il nous reste encore quelques étapes.

Il nous reste un examen écrit en novembre, et ensuite un examen oral en février (Yes! Un autre voyage à Toronto…en hiver en plus!).

Je ne mentionne pas ça pour me plaindre, mais pour illustrer quelque chose. Les affaires qui valent la peine de faire, valent le temps que ça prend pour les faire. Je ne sais pas si j’ai mal traduit une expression anglaise, mais je crois que vous me comprenez.

Ça me rappelle les commentaires de certains de mes proches concernant mon retour au études pour un Xième fois. “Quand est-ce que tu auras enfin fini tes études?”

Pour moi, ça ne finira peut-être jamais, et j’aime ça comme ça. C’est vrai que dans ma jeunesse, je faisais mes études pour prouver quelque chose à mes parents et à moi-même. Mais en approchant la cinquantaine
ce n’est plus mon cas.

J’ai adoré le programme et je le recommande fortement à toute personne qui travail dans le domaine des entreprises familiales. La plupart de ceux qui ont suivi le cours avec moi sont des comptables, des vendeurs de produits d’assurances et des planificateurs financiers.

Pour moi, je suis un peu comme un intru dans la gang, puisque je parviens du monde d’une entreprise que mon père avait parti, et que nous avons vendu quand j’étais dans la vingtaine. Depuis ce temps, je m’occupe de tout ce qui restait, incluant l’immobilier, la propriété intellectuelle et les investissements.

En réalité, durant les classes, je m’identifiais beaucoup plus avec les profs qui donnaient le cours, qu’avec ceux qui apprenaient avec moi.

Pour ceux qui travaillent dans une compagnie familiale, vous pouvez probablement identifier aussi avec le titre de ce blog. Ça ne finit jamais non plus!

Développer son entreprise et les capacités des membres de la famille à s’en occuper, sont les genres d’affaires avec lesquels on n’en fini jamais.

Aussitôt qu’on se sent confortable d’avoir régler un dossier, deux ou trois autres seront déjà sur le point de demander notre attention.

Je suis parmi ceux qui voient la vie comme une escapade, ou un voyage sans fin. Je n’ai pas hâte que ça finisse non plus.

Ce blogue, par contre, va finir bientôt. Mais n’inquiètez-vous pas, il y en aura un autre la semaine prochaine. Mais celui-ci prend fin ici, maintenant.

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Mon choix de thème cette semaine a été très facile, puisque des lacunes dans la communication apparaissent assez souvent dans ma vie quotidienne. Je remarque aussi des changements dans les habitudes des gens dernièrement, quant à leur façon de communiquer, et ce n’est pas toujours pour le meilleur.

Le premier sujet, c’est le choix de communiquer ou de rester muet. Quand je reçois un morceau d’information qui pourrait avoir un impact sur quelqu’un d’autre, mon instinct me dit que j’ai le devoir de communiquer cet information à l’autre personne, et normalement ça devrait se faire assez vite. Malheureusement, je me sens dans la minorité à cet égard. Combien de fois est-ce que ça vous arrive de penser “ah bien, ayant su d’avance que… j’aurais agi autrement”.

Ça revient peut-être à une question de “style” personnel, mais je trouve que c’est important de partager mes idées avec mes proches et d’être transparent avec mes intentions. Si je garde tout dans ma tête, ça ne m’aidera pas.

Quant à la fréquence de communiquer, je crois que plus souvent est meilleur que moins souvent. Cela mène parfois à la répétition, mais je préfère ce scénario, surtout quand on regarde le contraste, qui se résume par “Ah, je ne savais pas” ou “Ah, j’ai oublié”.

Comment communiquer? La technologie qui existe nous laisse des choix qui n’existaient pas il y a quelques années. Ça fait longtemps que j’ai posté une lettre (à part une mise-en-demeure récente), ou envoyé une télécopie (un “fax”).

Mais dernièrement j’ai participé à des appels conférences, j’ai envoyé et reçu des textos, j’ai parlé au téléphone, j’ai assisté à plusieurs webinars, j’ai jasé sur Skype, j’ai envoyé des tweets et bien des courriels, j’ai fais des mises-à-jour sur mon profil LinkedIn, et j’ai écrit des blogues. J’ai même eu un souper tête-à-tête hier soir avec ma femme, pour célébrer ses 4_? ans.

Il y a plusieurs mois, j’ai écrit un blogue (en anglais) où je discutais d’avoir des conversations, versus simplement communiquer. Prendre le temps de s’asseoir ensemble pour discuter de choses importantes, c’est toujours aussi bénéfiques qu’avant, même si c’est moins à la mode.

Les vraies conversations sont la façon idéale pour enseigner ses enfants ou ses employés (sans oubliés les enfants-employés!). Quand on prend le temps de discuter, de se faire entendre et d’écouter l’autre personne, on peut découvrir des points de vues révélateurs. On peut confirmer si notre message a été bien reçu et bien compris, et sinon, on peut la clarifier.

Dans le monde émergent de “coaching” personnel et executif, tout est centré sur les conversations entre le coach et le sujet. Le coach sert presque seulement de poseur des questions, et le résultat est de faire réfléchir le sujet sur différentes points de vue, auquel il n’aurait pas eu l’esprit de réfléchir autrement.

Mais ça prend un effort. Ce n’est pas toujours facile à commencer. Mais la bonne nouvelle, c’est que, une fois débuté, c’est plus facile de continuer.

Finalement mon blogue sur la communication ne pourra pas se terminer sans parle de la langue choisie. Quand vous avez le luxe de pouvoir communiquer dans plus qu’une langue, je crois que ça vaut la peine de se pratiquer non seulement dans sa langue plus naturelle, mais parfois aussi dans l’autre(s). Même si cela nécéssite une correction (merci ma fille, avec ses bonnes notes en français du secondaire I).

Mon titre faisait allusion aux annonces sur les spiritueux de la SAQ, mais je vais terminer sur un autre breuvage, le lait. Quand je parle de communication, faire un effort c’est bon, mais deux, c’est mieux!

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Je suis revenu de belles vacances cette semaine, après avoir passé presque trois semaines au Brésil avec ma famille. Comme de raison, les gens que je rencontre me posent tous la même question, soit, “Puis, comment ça a été?”

Après la première réponse, qui fut toujours “fantastique” ou une autre adjectif semblable, je suis porté à ajouter que c’est les expériences partagées que nous avons vécues ensemble qui seront les plus beaux souvenirs pour moi. Évidemment, j’espère que ça sera pareil pour mes enfants.

Ça me rappelle d’autres vacances que nous avons prises ensemble au fil des années, mais, que les enfants semblent avoir oubliées en grande partie. Maintenant agés de 12 et 13 ans, je crois que les souvenirs seront gravés un peu plus profondémment.

Nous avons vécu des moments inespérés de l’Amazonie jusqu’aux chutes d’Iguaçu, en passant par Sao Paulo et Rio, en plus de plusieurs plages et parcs nationaux. Plus qu’une semaine avec une famille d’amis Brésiliens, des matchs de futbol avec des foules électrisantes, en plus de beaucoup d’animaux sauvages qu’on ne voit pas chez nous.

Mais ça sera surtout les petits moments entre nous qui resteront avec moi à long terme.

Les expériences que nous vivons et que d’autres ont déjà vécu peuvent aussi servir de point commun, même quand nous ne les vivons pas ensemble ou au même moment. Je parle ici de gens qui nous rencontrons, et que par la suite on apprend que nous avons étudié à la même école, ou qui ont joué dans une même équipe, ou qui ont vécu une certaine expérience.

J’ai eu le malheur d’avoir petit accident de voiture il y a une quinzaine d’années. En sortant de nos autos, j’ai fait une échange de carte d’affaires avec l’autre conducteur. Il a regardé ma carte et m’a demandé, “MBA? Quelle école?” Je lui dit “Western” (Maintenant connu comme Ivey). “Moi aussi”, il répond. Avec ça, nous étions sur la même longueur d’ondes, et il m’a dit que s’il y avait des dommages, il m’appellerait.

Je me rappelle d’avoir lu une histoire sur Pat Burns, coach de hockey. Il n’avait pas un agent comme les autres, il faisait confiance à son cousin, Robin Burns, ex joueur de la LNH, mais aussi un homme d’affaires avec beaucoup de succès et très respecté.

Après avoir conclu une entente entre Pat et les Bruins, le négociateur de l’équipe avait demandé à Robin, “Where did you go to law school?”, en présumant que lui aussi était avocat de profession. C’est un exemple qui démontre que la façon dont on agit peut créer l’illusion que nous avons vécu une expérience semblable, avec un résultat positif.

Quand on parle de familles en affaires, un point contentieux peut se développer entre les membres de la famille qui travaillent dans l’entreprise et ceux qui ne sont pas employé. C’est souvent à cause du manque d’expériences partagées que les problèmes surviennent.

Voilà l’importance de la communication, et même de faire certain de planifier des activités pour toute la famille pour servir de point commun et d’expériences partagées. Il s’agit d’un bon début pour débuter des discussions et d’encourager la communication entre tous les membres de la famille.

Denièrement, j’aimerais souligner que quand les gens qui travaillent dans une entreprises familiales ont la chance de s’entretenir avec des conseillers qui ont eux aussi déjà travailler au sein d’une compagnie familiale, le fait d’avoir vécu des experiences semblables peut aussi aider à mener à un niveau de compréhension plus profond, plus rapidement.

Steve Legler “gets” business families.
 
He understands the issues that families face, as well as how each family member sees things from their own viewpoint.
 
He specializes in helping business families navigate the difficult areas where the family and the business overlap, by listening to each person’s concerns and ideas.  He then helps the family work together to bridge gaps by building common goals, based on their shared values and vision.
 
His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
He prides himself on his ability to help families create the harmony they need to support the legacy they want. To learn how, start by signing up for his monthly newsletter and weekly blogs here.

Je suis né à Montréal en 1964. Mes parents, étants arrivés au Canada durnat les années 1950, ont appris la langue de la majorité du pays, l’anglais. Chez nous, en plus d’un dialecte de l’allemand, c’était en anglais qu’on se parlait.

En septembre 1970, j’ai commencé ma première année à l’école Ste-Odile, à Cartierville, en français. Mes grandes soeurs, elles, étaient à Transfiguration of our Lord, en anglais. J’ai pleuré tout l’été, sachant que je serai forcé à débuter mes études dans une langue que je ne connaissait pas.

Avec une quarantaine d’années de recul, je constate que c’était une bonne décision de la part de mes parents. Mon père était homme d’affaires, et il voyait que pour son fils, ça serait pas seulement un atout, mais une nécessité d’être bilingue au Québec. La crise d’octobre qui est survenu à peine un mois plus tard lui avait confirmé la pertinence de sa décision.

Revenons au présent. La réalité est que le fait d’être bilingue (ou même multilingue) est un plus. Je n’entrerai pas dans le discours de certains, qui craignent la disparition du français au Québec, je n’y crois pas. Je reconnais leur passion, mais je ne suis pas de ceux qui croient que c’est en mettant des restrictions sur les autre langues qu’on fait la promotion de la nôtre.

Aujourd’hui je suis marié avec une francophone aussi bilingue que moi, et nos deux enfants sont encore plus bilingues que nous. Nous bénéficions des cultures des deux côtés, et même encore un peu de celle de mes parents immigrants.

Mais encore plus que la culture, je remarque d’autres différences entre les Québecois et le reste de l’Amérique du Nord. Je parlerai d’un seul secteur, mais je suis certain qu’il existe des parallèles dans plusieurs autres.

Dans le domaine des entreprises familiales, dans les années 1980, notre compagnie s’est joint à CAFÉ, le Canadian Association for Family Enterprise. Cette organisme existe toujours partout au Canada, sauf au Québec.

Au québec depuis quelques années le CIFA (Centre International des Familles en Affaires) existe, mais autant que son but est d’aider les familles en affaires, son rôle ne réunit pas les familles comme membres, qui peuvent ensuite s’entraider, ce que CAFÉ a toujours bien fait.

Sur le côté éducation, je suis présentement inscrit au FEAP (Family Enterprise Advisor Program). Ce programme développé par l’University of British Columbia, est maintenant administré par IFEA (Institute of Family Enterprise Advisors). En plus du UBC, le FEAP sera bientôt offert en Alberta, en Ontario à Western et à Dalhousie à Halifax. Montréal? Pas encore.

Mais agrandissons l’échelle encore une fois. Au États-Unis le FFI (Family Firm Institute) existe depuis 1986. Cet organisme est dédié à tous les professionnels qui font affaires avec les entreprises familiales. Il existe un chapitre au Canada, en Ontario, sans surprise.

Le monde devient de plus en plus petit. Il y a plusieurs bons modèles ailleurs qui pourraient être copiés ici au Québec, mais nous n’avons pas nécessairement l’échelle pour garantir leur survie.
Par contre, pour ceux qui parlent anglais, ce monde est aussi ouvert à eux. J’en profite. J’espère que d’autres feront pareil. Le monde est petit, mais il est aussi grand.

Steve Legler “gets” business families.
 
He understands the issues that families face, as well as how each family member sees things from their own viewpoint.
 
He specializes in helping business families navigate the difficult areas where the family and the business overlap, by listening to each person’s concerns and ideas.  He then helps the family work together to bridge gaps by building common goals, based on their shared values and vision.
 
His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
He prides himself on his ability to help families create the harmony they need to support the legacy they want. To learn how, start by signing up for his monthly newsletter and weekly blogs here.

Aujourd’hui j’ai décidé de faire quelque chose de nouveau avec mon blogue.  Après avoir écrit une trentaine de blogues en anglais,  je vous propose celui-ci en français.

Quand nous avons lancé notre entreprise il y a un peu plus d’un an, nous avions plusieurs décisions à prendre concernant nos communications marketing,  dont celle de la langue utilisée.

On ne se cachera pas le fait que Tom et moi sommes des “anglophones”, mais c’est un mot que je trouve assez négatif dans le contexte actuel au Québec.  Comme la plupart des professionnels qui oeuvrent au Québec, nous sommes tous deux assez bilingues.

Notre langue de communication entre nous est l’anglais, mais à tous les jours nous échangeons dans les deux langues, et je trouve cela normale.

Pour notre site web, étant donné que nous sommes plus à l’aise en anglais, nous l’avons conçu en anglais, et nous avons payé pour le faire traduire en français par des professionnels.  Si nous aurions décidé de le faire en français ou de le traduire nous-memes, le résultat aura été moins élégant.

Et quand est venu le temps de partir le blogue, je me suis lancer dedans en anglais pour commencer. Dès la journée que j’ai mis mon premier blogue sur le site web, je me suis demandé si la traduction de chaque blogue serait une bonne idée.

Les réflections à ce sujet n’étaient pas si simples que certains le croiraient. Voici quelques-uns:

Y-a-t-il un client potentiel pour nos services que déciderait de ne pas nous engager parce que j’écrit mes blogues uniquement en anglais?
Est-ce que je devrais prendre la peine de faire traduire chaque blogue en français?
Est-ce que je pourrais simplement passer le texte de chaque blogue dans un programme de traduction gratuit sur le web?
Est-ce que c’est “légale” au Québec de faire un blogue sur un site bilingue où la plupart des textes sont écrits en anglais seulement?

Nous avons opté pour la solution qui nous semblait la plus simple. Je continuerais d’écrire en anglais. Avec le temps, nous verrions si des changements seraient bénéfiques ou nécéssaires.

Nous voici déjà plusieurs mois plus tard, et la question me dérange encore. Je crois que j’y pense un peu trop, mais c’est dans ma nature de me soucier des ce genre de question.

Personnellement, je ne sais pas pourquoi il existe encore des commissions scolaires anglophone et francophones au Québec. Tous les enfants devraient apprendre les deux langues, et au Québec plus d’emphase devrait se mettre sur le français.

Je suis né en 1964, donc je commençais l’école durant le temps de a crise de la FLQ. Mes parents, immigrants allemands qui avaient appris l’anglais en arrivant à Montréal dans les années 1950, avaient décidé que leur fils devrait s’inscrire à l’école française (mes deux grandes soeurs ayants déjà commencé l’école dans le système anglais).

En septembre 1970 j’étais le seul enfant anglophone inscrit à l’École Ste-Odile à Cartierville. J’ai commencé la première année avec un vocabulaire de zéro mots.  C’était une des meilleures décisions qu’auraient pu prendre mes parents.

Tout cela pour dire que je suis capable d’écrire des blogues en français.

Et quand j’ai mentionné des blogues français à ma fille, qui est en 6ième année à l’école et qui reçoit de très bonnes notes sur son bulletin en français (comme dans toutes les matières, d’ailleurs), elle s’est tout de suite offerte pour faire une révision de mes textes avant que je les mette en ligne.

J’espère que je n’aurai pas trop de corrections à faire…

À la prochaine, probablement en anglais, mais éventuellement encore en français aussi.

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His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
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